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Cela fait maintenant seize samedis consécutifs que les "Gilets Jaunes" se mobilisent en France. Dans une interview diffusée, dimanche 3 mars, le président de la République a reconnu avoir fait des erreurs dans le passé, qui expliquerait "en partie" cette crise.
Le mouvement des "Gilets Jaunes" se poursuit depuis plus de trois mois sur le territoire français. Emmanuel Macron a admis, lors d’un entretien à la chaîne italienne RAI Uno, que des erreurs qu’il avait faites dans le passé pouvaient être en partie à l’origine de la crise actuelle. "Quand on va trop vite, qu’on est trop rapides ou trop caricaturaux, on fait des erreurs", a indiqué le chef de l’Etat.
Emmanuel Macron a reconnu que "les gens ont besoin de travailler, de vivre, de bouger" et il serait injuste de les laisser "face à une impossibilité de mobilité pour quelques raisons que ce soit". Il estime donc qu’il serait nécessaire de les "réconcilier (...) par l’expertise scientifique, par le dialogue, la concertation et par l’innovation".
Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs Français sont descendus dans les rues après l’annonce de la hausse de la taxe carbone. Le premier samedi du mois de mars a été marqué par l’acte 16 des "Gilets Jaunes". Le ministère de l’Intérieur a fait état de 39 300 manifestants à travers le pays, dont 4 000 à Paris, contre 46 600 la semaine précédente, note Sputnik.
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