C. Castaner - Gilets Jaunes : "On ne sait plus vraiment pourquoi il y a des manifestations"

"Un rituel"

Les Gilets Jaunes vont se mobiliser pour un quinzième week-end. Les syndicats de policiers évoquent le ras-le-bol des forces de l’ordre qui doivent faire face aux casseurs. A la question, si les manifestations perdurent, les policiers pourront-ils tenir le coup ? "Aujourd’hui, on ne sait plus vraiment pourquoi il y a des manifestations. C’est devenu un rituel", répond Christophe Castaner en premier lieu.

Le ministre dit avoir eu en tête que les manifestations portaient une base de revendications. "Mais là non, on manifeste et on alimente la casse et la violence", lâche-t-il en ajoutant que même si les forces de l’ordre sont prises à partie, elles tiendront. "Elles sont endurantes et seront là autant de temps qu’il faudra pour maintenir l’ordre", assure M. Castaner.

Pour lui, ces hommes et ces femmes savent qu’ils incarnent "la permanence de l’Etat, la force de la République", et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont pris pour cibles par les ultras, "et tous ceux qui rêvent de faire vaciller notre démocratie". Il insiste : "j’ai confiance en eux, je sais qu’ils seront là".

>> A lire aussi : Actes antisémites : Christophe Castaner réunit les représentants des cultes et des "associations laïques"

"Répondre à la violence nouvelle des manifestants"

Des Gilets Jaunes continuent de dénoncer les violences policières commises pendant les manifestations. A ce sujet, Christophe Castaner affirme que s’il faut revoir le maintien de l’ordre, c’est pour répondre à la ’violence nouvelle’ des manifestants. "Si les policiers et les gendarmes ont dû faire usage de la force, c’est parce qu’ils sont confrontés, samedi après samedi, à des individus et des groupes extrêmement violents présents dans les cortèges de Gilets Jaunes", explique-t-il.

Ces individus sont là pour attaquer les forces de l’ordre, "prendre d’assaut des lieux publics et des institutions, brûler des voitures, piller des commerces. C’est ça la réalité", lance le ministre. Ainsi, il faut faire évoluer les techniques de maintien de l’ordre.

>> Notre dossier sur les Gilets Jaunes

>> Nos articles sur Christophe Castaner