Karl Bellon, porte-parole du Collectif de défense du domaine public maritime, évoque les dérapages lors de la manifestation qui s’est déroulée ce dimanche à l’Hermitage.
Karl Bellon, porte-parole du Collectif de défense du domaine public maritime, a été invité à la manifestation organisée ce dimanche à l’Hermitage.
Il a pris la parole devant les dizaines de manifestants et s’en est allé après s’être exprimé. Il affirme ne pas avoir assisté aux heurts qui se sont produits en fin de matinée : plusieurs restaurants de plage ont été détériorés à coups de masse.
"Quand il y a une violence, c’est condamnable. Il faut se pencher sur les causes et les solutions. On a attiré l’attention depuis la prise de décision du tribunal du risque que cette décision ne soit pas appliquée, que les lois continuent à être bafouées. Je n’entends pas parler non plus parler l’avenir de ce lagon."
"S’il y a eu cette violence, c’est à cause du mépris de la Justice. Je crois que c’est à chacun de prendre ses responsabilités. J’appelle le maire, le préfet à se mettre autour d’une table et de trouver une solution pour la protection du lagon et du respect de cette zone."
"Je ne savais pas ce qu’il allait se produire. j’étais là pour présenter le PPR. Il y a eu ces débordements après. Ils sont regrettables mais s’expliquent par une colère qui étaient connus. On a monté les Réunionnais les uns contre les autres, on a essayé de dénigrer notre
Pour le vivre ensemble, à La Réunion, il y a les lois. Si on respecte les lois, il n’y a pas de violence."
"Je pense que tout le monde est attaché à ce qu’il n’y ait pas d’injustice. Il y a en ce moment un profond sentiment d’injustice. On ne peut pas être calme, faire un référé, saisir la Justice et voir aujourd’hui le résultat."
"Le maire de Saint-Paul renvoie la patate chaude au préfet. On ne cherche pas à savoir qui est responsable. Il faut qu’on libère cette plage et qu’on laisse ce lagon respirer."
Des dizaines de manifestants se sont donnés rendez-vous ce dimanche matin pour une nouvelle fois exprimer leur colère. Ils demandent la disparition des paillotes de plage de l’Hermitage.
Un des manifestants s’est d’abord attaqué à une clôture. Puis d’autres ont mis à mal un autre restaurant mitoyen. Les personnes rassemblées pour contester la présence de ces établissements y sont ensuite pénétrées pour chanter et exprimer leur colère.
Les salariés des entreprises visées ont pour certains pris de peur et ont tenté de se mettre à l’abri ou de fuir. D’autres ont tenté de s’exprimer face aux dizaines de personnes en colère.
L’organisateur explique les motivations
Heurts à l’Hermitage : réactions des passants
Réactions du maire de Saint-Paul