Député de la France Insoumise, Jean-Hugues Ratenon est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion. Il réagit suite aux heurts qui ont éclaté dimanche dernier, dans l’affaire des paillotes de l’Hermitage.
Pour évoquer l’affaire des paillotes de l’Hermitage, le député Jean-Hugues Ratenon est sur le plateau d’Antenne Réunion.
En début de semaine, les salariés des paillotes l’ont invité pour une rencontre, après le saccage de leur établissement par des manifestants contre les restaurants de plage.
"A aucun moment je n’ai soutenu le saccage des établissements. J’ai soutenu le pique-nique pour sensibiliser la population. Je n’ai jamais été contre les salariés. Je suis contre l’utilisation illégale de notre littoral. D’ailleurs la justice a rendu une décision, globalement soutenue par la population."
"Je pars dans un état d’esprit très calme, serein. Je vais rencontrer les salariés séparément des chefs d’entreprise et je les rencontrerai aussi s’ils me le demandent. On doit trouver une solution pour les salariés on ne peut pas le abandonner. C’est la raison pour laquelle je demande une réunion de conciliation, de médiation, avec les partenaires concernés. Les premiers responsables de cette situation sont les chefs d’entreprise qui n’ont pas respecté les règles. Il y a aussi la municipalité de Saint-Paul et l’État, notamment le préfet et ses services. La responsabilité du député que je suis c’est de dire qu’il faut respecter la loi."
Jean-Paul Virapoullé, le maire de Saint-André, n’a pas été tendre avec Jean-Hugues Ratenon dans la presse écrite : " Ratenon, un chien écrasé à Saint-Pierre, il va à Saint-Pierre. Une chatte qui n’arrive pas à accoucher à Mayotte, il va à Mayotte."
"Je ne veux pas commenter de tels propos, mais je veux dire à Jean-Paul Virapoullé il n’est pas tendre, non pas avec Jean-Hugues Ratenon, mais avec la population réunionnaise, notamment avec son article 73 et l’alinéa 5 que nous allons tout mettre en oeuvre pour éradiquer de la Constitution française."
Avec Huguette Bello, il a également apporté son soutien aux éleveurs bovins de l’Association de défense des agriculteurs de La Réunion (Adefar), dans le dossier de la leucose bovine. Selon le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, la leucose bovine est une polémique lancée par les ignorants.
"Je vais donner les preuves assez rapidement. Un préfet n’a pas le droit de traiter des élus de la République et la population d’ignorants, c’est une faute grave de la part d’un préfet. J’ai saisi le Premier ministre à ce sujet et j’attends sa réponse. Le préfet m’a répondu sur ces propos injurieux et la leucose bovine. Il reconnaît que la maladie existe, car il dit dans sa lettre qu’un service de prophylaxie sera mis en place pour éradiquer la maladie."
“Je soutiens l’ensemble des éleveurs, ceux qui ont été victimes. Il faut reconnaître la faute des partenaires concernés et réparation.”
Jeudi, Emmanuel Macron a accordé une longue interview à Jean-Pierre Pernaut. Sur le dossier des retraites, il dit avoir demandé aux retraités un effort, et il les en remercie, il s’est expliqué.
“Je vais dans votre maison, je prends des trucs dans le frigo et je vous remercie après, sans avoir demandé l’autorisation. C’est une honte !”