François Hollande préfère opter pour la prudence en maintenant le renfort de 10.000 militaires.
Le Figaro rapporte que le chef de l’Etat a décidé de garder l’engagement de l’armée sur le territoire national avec l’effectif de 10.000 militaires en appui des forces de police et gendarmerie. La menace d’attentat terroriste contre la France demeure élevée, a affirmé mercredi le présidence.
Le président de la République a demandé aussi "d’en tirer toutes les conséquences en termes d’adaptation des effectifs du ministère de la Défense, au-delà des 7.500 postes dont il avait déjà décidé le maintien le 21 janvier dernier", a souligné l’Elysée dans une déclaration, à la sortie d’un Conseil de Défense.
Les niveaux "alerte attentats" (du plan Vigipirate) pour l’Ile-de-France et les Alpes-Maritimes et "vigilance renforcée" pour le reste du territoire national, ont déjà été prolongés pour de longs termes, a dit une source gouvernementale il y a quelques jours.
Pour les Alpes-Maritimes, c’est l’attaque le 3 février de trois soldats en faction devant un centre communautaire juif à Nice qui avait conduit la revue par le Premier ministre au niveau "alerte attentat" du plan Vigipirate.
Depuis les évènements de début janvier à Paris, la France est entrée dans une phase de vigilance accrue sur le plan sécuritaire. Le niveau du plan Vigipirate a été relevé pour chaque territoire en fonction de sa situation.
Les menaces ouvertes lancées par Daech, après la décision de François Hollande d’intervenir en Irak, contre la France, suivi des attentats du 7 et 9 janvier ont mis un peu plus les autorités françaises face à la réalité. Que la menace est plus que sérieuse.