Marion Bartoli, une des qualifiées du jour pour le second tour de l’Open d’Australie, a semé la zizanie avec ses déclarations à propos de la Fed Cup.
Marion Bartoli refuse depuis 2004 de jouer en équipe de France parce qu’elle lui interdit les séances d’entraînement avec son père Walter. Mais la N.1 française a étonné en affirmant que la capitaine Amélie Mauresmo était « prête à repenser à la situation » en cas de défaite face à l’Allemagne au premier tour de la deuxième division, les 9 et 10 février à Limoges.
De son côté, Amélie Mauresmo a tout démenti lundi. Selon sports.fr, la capitaine des bleues assure que le « mode de fonctionnement a été arrêté pour toutes les rencontres », pas seulement celle de février. « J’ai parlé avec Marion en novembre et on était complètement d’accord sur le fait que son fonctionnement était complètement incompatible avec celui de l’équipe de France », a martelé celle qui fût jadis n°1 Mondiale.
Pour sa part, Alizé Cornet s’est montrée plus virulente envers sa collègue : « Je ne sais pas pourquoi Marion provoque comme ça. Je l’aime bien mais j’espère qu’on va lui rabattre son caquet en battant l’Allemagne et comme ça on n’aura pas besoin d’elle ».
Confrontée à ces dires après sa victoire sur Anabel Madina Garrigues (6-2, 6-4), Bartoli a lancé aux journalistes : « je sais que vous voulez nous monter les unes contre les autres. Mais j’aimerais que vous respectiez le fait qu’il n’y a pas à chaque fois un scoop à sortir. Franchement l’ambiance est fantastique », et d’ajouter « Je ne serai pas dans l’équipe au premier tour. Ca ne nous empêche pas de discuter pour la suite ».
En tout cas, les tricolores ont réussi un bon début de tournoi à l’Open d’Australie avec les qualifications de Bartoli, Alizé Cornet, Julien Benneteau, Roger Edouard-Vasselin et Guillaume Ruffin.