Les ex-salariés de l’Arast se sont réunis ce matin au Palais de Justice de Champ Fleuri dans l’espoir de voir aboutir leur demande d’intégration au conseil général. Pour eux, la déception est grande car au final, le conseil des Prud’Hommes s’est déclaré incompétent et le jugement ne sera pas rendu en référé.
Plusieurs dizaines d’anciens employés de l’Arast demandent leur intégration au Département. Depuis la liquidation de l’association, de nombreux anciens salariés sont toujours plongés dans la précarité. Si certains ont pu retrouver un travail, d’autres sont toujours au chômage ou en attente d’intégration. Le 14 avril dernier, le jugement des Prud’Hommes a été mis en délibéré pour le 11 mai.
Par conséquent, des dizaines d’ex-salariés de l’Arast se sont rendues ce matin au tribunal de Champ Fleuri dans l’espoir de voir aboutir leur demande d’intégration au conseil général. Après une courte attente, la déception a été grande pour les anciens salariés car le conseil des Prud’Hommes s’est déclaré incompétent et par conséquent, le jugement ne sera pas rendu en référé. Le dossier de l’Arast est donc renvoyé vers d’autres juridictions.
Désabusés, les anciens salariés de l’Arast ont laissé éclater leur colère devant le Palais de justice avant de se mobiliser pour orchestrer une "opération escargot" jusqu’au conseil général.
Actuellement, une trentaine d’ex-salariés sont postés devant les grilles du Palais de la Source dans l’espoir d’être entendus. Valérie Bénard est présente à leurs côtés en tant que conseillère régionale.
L’espoir d’un jugement rendu en référé aujourd’hui s’est envolé et pour les ex-salariés, la déception se même à la colère : "on est déboutés mais surtout dégoûtés".