Alors que la Grande-Bretagne participait déjà depuis un an aux frappes en Irak, le Parlement britannique a approuvé mercredi soir, avec 397 voix contre 223, les bombardements contre le groupe Etat islamique.
La décision est sortie après plus de dix heures de débat passionné. Le Parlement britannique a voté dans la soirée de ce mercredi pour des frappes en Syrie.
Soutenir les alliés notamment la France
Sans surprise, le vote a obtenu 397 voix contre 293 avec une majorité de 174, dont les voix de 67 députés travaillistes, qui se sont associés aux conservateurs du Premier ministre, d’après les médias britanniques. À l’ouverture du débat, David Cameron a soutenu l’idée que le pays prenne ses responsabilités et soutienne ses alliés notamment la France, endeuillée par attentats à Paris qui ont fait 130 morts.
La bonne chose à faire pour la sécurité de notre pays
"Nous devons répondre à l’appel de nos alliés. L’action que nous proposons est légale, nécessaire et c’est la bonne chose à faire pour la sécurité de notre pays", a-t-il insisté, propos recueillis par 20 Minutes. Le Premier ministre estime que la contribution militaire du pays pourrait "faire une vraie différence", en particulier grâce à l’utilisation de missiles Brimstone. La Grande-Bretagne a depuis longtemps mené des frappes en Irak, mais ce vote témoigne une nouvelle fois de la volonté du pays à ne pas s’allier aux terroristes.
Vote félicité par Barack Obama
Ces frappes en Syrie pourraient commencer à compter de cette semaine. Le Royaume-Uni qui a déjà mobilisé huit avions à Chypre pour les frappes en Irak pourrait ajouter huit autres dans les prochains jours. Par ailleurs, dix drones de surveillance et de combat basés au Qatar participent à l’action dans la région. C’est un renfort important pour la coalition menée par les États-Unis et la France. Le président américain Barack Obama s’est aussitôt réjoui de la décision du Parlement britannique. Toutefois, moins de la moitié des Britanniques seraient favorables à ces opérations, selon un sondage publié mercredi matin dans le Times et cité par France Info.