L’épidémie de dengue sévit à La Réunion. La préfecture de La Réunion a activé le niveau 3 du plan ORSEC. A Saint-Paul, les écoles et les crèches se mobilisent pour protéger les marmailles.
La préfecture a déclenché le niveau 3 du plan ORSEC, en coordination avec l’Agence Régionale de Santé (ARS). La sensibilisation est de mise, compte tenu du risque d’intensification de l’épidémie au cours des prochaines semaines.
Des visites et actions de sensibilisation sont prévues dans les écoles de l’île. Les gîtes larvaires seront contrôlés et supprimés dans chaque école et crèche de l’île, sous la responsabilité des collectivités locales.
À Saint-Paul où le virus est particulièrement virulent, les consignes sont claires : les parents doivent ramener leurs propres produits anti-moustiques. Julie Lambotte, directrice de crèche fait attention : "On a appelé l’ARS qui est passée et a fait une démoustication en février et le week-end dernier".
Un nombre en constante augmentation. En seulement une semaine, 154 cas de dengue ont été confirmés.
Parmi ces chiffres, 8% sont des enfants de moins de 15 ans. Une population relativement fragile où le risque d’aggravation de la dengue apparaît brutalement. "Avec les petits ce n’est pas évident, on ne sais pas comment ils peuvent réagir à la dengue", déclare une maman.
40 sapeurs-pompiers, 250 emplois verts et 400 contrats aidés seront sur le terrain pour lutter contre l’épidémie de dengue. L’objectif est de renforcer les moyens mis en place par la Lutte Anti-Vectorielle.
Comme le rappelle Frédéric Maurice, pharmacien à Saint-Paul : "Il faut mettre le point sur la protection car il n’ y a que cela qui peut limiter la propagation de la dengue".
Il est recommandé d’éviter tout gîtes larvaires et de consulter rapidement son médecin en cas de fièvre et de douleurs musculaires.