Une journée pour dire non à la violence éducative est organisée à Saint-Pierre. Cet événement est organisé par l’association Fée Mazine, en collaboration avec le Réseau Parentalité Créative.
Ce vendredi à la maison de quartier de Pierrefonds à Saint-Pierre, les Réunionnais diront non à la violence éducative. Parents en enfants sont conviés pour cette 15e édition.
L’objectif de cette journée est d’apporter du soutien aux parents afin de leur permettre d’éduquer leurs enfants autrement. "L’idée est de faire une éducation sans violence", explique Anne Faujour, consultante en parentalité et éducation positive.
Fessées, chantages... "On montre qu’être parent n’est pas une chose si simple". La première chose fondamentale est : "D’adapter une posture différente quand l’enfant a un comportement innapproprié", relate Anne Faujour. "L’enfant a besoin d’un moment d’écoute et spontanément après, il coopère".
Anne Faujour évoque elle-même sa position de mère : "J’ai appris la capacité a être patiente et à prendre en compte la maturité émotionnelle de mon enfant".
"L’enfant frustré vit un tsunami émotionnel, il nous faut donc s’adapter à la situation", explique-t-elle. Il suffit seulement de poser des limites respectueuses avec son enfant.
Parents et enfants sont invités à se réunir autour d’ateliers et de débats autour de l’éducation des marmailles.
- 16h : jeux, cocooning, massage mais également ateliers créatifs (peinture, jardinage) rythmeront cette après-midi. Mais aussi des astuces échangées entre parents. Ces ateliers prendront fin autour d"un grand goûter-partage.
- 18h30 : projection du film d’Anne Barth, "L’arbre de l’enfance". L’occasion de suivre 3 familles qui décident d’élever leur enfant dans l’humanité.
Une proposition de loi va être débattue à l’Assemblée nationale au mois de mai. L’objectif, interdire les violences éducatives.
"Aucun des titulaires de l’autorité parentale n’a le droit d’user de violence physique, d’infliger des punitions corporelles ou châtiments corporels, des souffrances morales, ou toute autre forme d’humiliation envers son enfant", précise le projet de loi.