Des dizaines de familles ont dû quitter leur domicile après le passage de Berguitta en janvier. Les dégâts importants ont poussé les autorités à déclarer des arrêtés de péril imminent.
Plusieurs familles du Tampon, de Petite-Île et de L’Etang-Salé ont dû quitter leurs maisons dans les jours qui ont suivi le passage de la tempête Berguitta. Des arrêtés de péril imminent ont été pris car les dégâts causés rendaient ces habitations dangereuses.
Ces familles ont donc été déplacées. Certaines sont toujours dans des logements temporaires un mois après la décision des autorités.
La famille Bitaut fait partie de celles qui ont été relogées temporairement. Ces Tamponnais résident à la grande ferme de la Plaine des Cafres. La plupart des cartons sont vidés, la vie reprend peu à peu son cours normal même si la situation ne doit pas durer.
"J’ai plus peur du tout. L’habitation est sécurisée. Par la suite, j’aurai une aide. J’ai des camarades qui m’aident aussi. Je vais reconstruire dès le mois de mars, là où il y a moins de danger. Ce sera plus sécurisé, plus haut", explique Jocelyn Bitaut.
Jocelyn retourne tous les jours sur son terrain de Petit Tampon. Il souhaite pouvoir construire une nouvelle maison sur une section où il n’y a pas de risque d’effondrement.
La mairie du Tampon a relogé la famille en deux jours et assure pouvoir accompagner ces sinistrés à l’avenir.
"Actuellement, nous avons des familles en difficulté. Le fonds de secours communal intervient en complément du fonds de secours de l’Etat. Dès que l’Etat ce sera prononcé sur l’aide qui leur revient, nous souhaitons que ces familles puissent s’installer à nouveau. Le maire veille personnellement ces graves questions qui concernent la sécurité de la famille et la sécurité générale de la population", déclare André Thien Ah Koon, maire du Tampon.
Des travaux sont aussi en cours dans le secteur de La Pointe pour éviter que ces situations se produisent dans la zone. Dans d’autres communes, certains sinistrés attendent toujours un relogement.