Mercredi, le micro de la députée LFI, Clémentine Autain, avait été coupé alors qu’elle n’avait pas pu terminer son intervention. Furieux, les députés Insoumis ont quitté brièvement l’hémicycle.
En coupant le micro de la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain en pleine intervention, les députés Insoumis ont tous été furieux et ont quitté l’Assemblée nationale. Des huissiers ont essayé de calmer les tensions entre les membres du gouvernement et les Insoumis.
En effet, elle interpellait le chef du gouvernement Edouard Philippe afin de dénoncer "une fuite en avant autoritaire particulièrement dangereuse pour notre démocratie à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ainsi que dans les universités bloquées par des mouvements étudiants. "
Malheureusement, la députée n’a pas eu le temps de finir sa question que son micro a été coupé.
"Le temps de parole, madame la députée, est le même pour tout le monde : il est de deux minutes", a justifié le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy.
.@Clem_Autain interpelle le Gvt sur les conditions d’intervention des forces de l’ordre dans l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ainsi que dans les universités. #QAG pic.twitter.com/DLBl4debWD
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 11 avril 2018
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a pris la parole en réponse aux accusations de Clémentine Autain, quand tout le groupe des Insoumis se met à se lever pour quitter l’hémicycle. Les huissiers ont dû intervenir afin de calmer les députés les plus remontés, tel que Jean-Luc Mélenchon.
"Nous soupçonnons une sorte de prévention peut-être machiste qui a conduit à interrompre notre collègue, Clémentine Autain, qui arrivait à la fin de son questionnement au gouvernement", a-t-il dénoncé.
Clémentine Autain a aussi dénoncé la " volonté de museler l’opposition doublée d’une petite teinte machiste".
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(Source : Le Parisien)