Illustration/SIPA
Emmanuel Macron avait pourtant promis en juillet 2017 que les classes dans les écoles de campagne ne seraient pas fermées. Selon le dernier décompte, il y aurait 32 657 élèves en moins à la prochaine rentrée scolaire des primaires.
Les zones rurales n’ont pas caché leur inquiétude par rapport à la prochaine rentrée scolaire prévue pour le mois de septembre 2018. En effet, les fermetures des classes seraient récurrentes dans plusieurs villages. Cette initiative du gouvernement vient pourtant contredire les promesses d’Emmanuel Macron en juillet 2017. Le président de la République française avait déclaré qu’aucune classe ne serait fermée dans les écoles de campagne. Le 16 février 2018, le parti des Républicains a ainsi demandé un moratoire sur le sujet.
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Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, évoque la démographie pour expliquer ces suppressions. Dans la foulée, il pointe du doigt la volonté des détracteurs à ne mentionner que les classes fermées. "Il y a toujours eu des classes qui ferment, mais il y a aussi des classes qui ouvrent, a encore expliqué Jean-Michel Blanquer sur Public Sénat jeudi 15 février. Il n’est pas toujours très honnête de lister les classes qui ferment sans mentionner les classes qui ouvrent. Je suis extrêmement engagé dans la renaissance du monde rural."
Selon les statistiques, 32 657 élèves en moins seraient prévus à la rentrée scolaire prochaine en primaire. Parmi eux, 20 000 se situeraient dans les 49 départements les plus ruraux. Ce chiffre équivaudrait à une réduction de 1 200 postes, fait valoir le gouvernement qui veut privilégier le regroupement de certaines écoles pour éviter des classes uniques et des enseignants isolés. Avec ces unifications donc, Jean-Michel Blanquer table sur 3 881 postes supplémentaires à la rentrée prochaine. La majorité de ces effectifs se placera dans les zones prioritaires pour poursuivre les dédoublements en CP et commencer le dédoublement des CE1. Le taux d’encadrement sera ainsi augmenté dans toute la France. Il en va de même pour le nombre de remplaçants.
Il est à préciser que les fermetures et les ouvertures de classes ne font pas encore l’objet d’un acte définitif. Un nouveau décompte est prévu en juin ainsi que de nouvelles tractations.
Source : RTL
