Le mercredi 10 mai, l’Assemblée nationale a donné son accord pour que soit créée une commission d’enquête sur les "groupuscules, auteurs de violences à l’occasion de manifestations".
Le texte a été adopté par 204 voix contre 47. Il se penchera sur "la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences" pendant les manifestations et rassemblements "intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023". La première date correspond au déclenchement du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites.
Dans une ambiance tendue, la France Insoumise, les communistes et les écologistes ont reproché à la majorité de vouloir "criminaliser les oppositions" dans la commission d’enquête et de faire "diversion" quant à la contestation contre la réforme des retraites. Le rapporteur Florent Boudié, lui, a dit viser les "groupuscules" avec leurs "mortiers d’artifice, des frondes à billes de plomb" ou des "cocktails Molotov", pour "attenter à la vie des forces de l’ordre".
Comme le rappelle TF1Info et d’autres médias nationaux, les commissions d’enquête sont composées de 30 membres au plus, nommées à la proportionnelle des groupes politiques. Leurs travaux ne peuvent pas dépasser 6 mois.
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