La construction du mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique, lancée sous l’administration de Donald Trump pour empêcher les migrants de pénétrer sur le sol américain, se poursuit malgré les promesses antérieures de Joe Biden. Cette décision a été prise en réponse à un "besoin immédiat" de renforcer les infrastructures frontalières pour prévenir les entrées illégales sur le territoire.
Durant son mandat, la construction d’un vaste mur le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique était une priorité absolue pour Donald Trump pour lutter contre l’immigration illégale. Lancée quatre ans avant l’arrivée de Joe Biden au pouvoir en janvier 2021, la construction était interrompue. Les travaux avaient repris sur certaines sections un an après l’investiture de ce dernier.
Lors de son entrée en fonction, M. Biden disait que le contribuable américain ne serait plus sollicité pour financer le mur frontalier et que cette solution n’était pas viable sur le plan politique. Il a cependant expliqué que légalement, il ne pouvait pas réaffecter les fonds à d’autres projets. Malgré sa parole, l’actuel locataire de la Maison a donc annoncé la poursuite de la construction.
"L’argent était prévu pour le mur frontalier. J’ai essayé de convaincre (les républicains au Congrès) d’allouer les fonds à autre chose, de les rediriger. Ils n’ont pas voulu", a expliqué Joe Biden. Son administration a toutefois justifié la poursuite de la construction en invoquant un "besoin urgent et immédiat" de renforcer les barrières le long de la frontière pour prévenir l’entrée illégale aux États-Unis.