Plus de 700 manifestants qui s’étaient rassemblés pour dénoncer la corruption en Russie ont été arrêtés par la police, dimanche 26 mars. Parmi eux figure Alexaï Navalny, un opposant au président Vladimir Poutine.
Les manifestations anticorruption eurent lieu dimanche 26 mars dans une centaine de villes de Russie, notamment la capitale Moscou, Saint-Pétersbourg ou encore Vladivostok. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à la suite de la révélation d’un scandale mouillant l’ancien président et actuel Premier ministre Dimitri Medvedev. Les autorités ont interdit la plupart des rassemblements. Plus de 700 personnes ont été arrêtées dans tout le pays.
Parmi les manifestants arrêtés figure Alexaï Navalny, un virulent opposant au président russe Vladimir Poutine. L’Union européenne appelle à sa libération immédiate, en même temps que les centaines de personnes arrêtées. "Les opérations de police, qui visaient à disperser des manifestations et ont qui ont mené à l’arrestation de centaines de citoyens, dont le dirigeant de l’opposition Alexeï Navalny, les ont empêchés d’exercer leurs libertés fondamentales dont la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, qui sont toutes inscrites dans la Constitution russe", a estimé une porte-parole de l’UE dans un communiqué.
L’Union européenne exhorte donc les autorités russes à respecter leurs engagements internationaux et à libérer sans attendre "les manifestants pacifiques" qui ont été arrêtés. Alexeï Navalny doit être présenté à un juge ce lundi 27 mars, après avoir passé la nuit de dimanche en détention. Il est à l’origine des manifestations qui ont touché même des villes de province d’habitude plutôt calmes.
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