Ce dispositif annoncé par la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal ce mardi a pour objectif d’assurer une meilleure régulation de la circulation pendant les jours de pic de pollution.
"Tout le monde a intérêt à les obtenir"
Ces vignettes seront d’une grande utilité afin d’améliorer la qualité de l’air en milieu urbain. Selon la ministre de l’Écologie, mardi 21 juin, elles seront disponibles, à partir du 1er juillet, pour les automobilistes qui en réclameront, pour circuler dans des villes qui ont mis en place des mesures de régulation de trafic. "Elles ne sont pas obligatoires mais comme dans les ’zones de circulation restreinte’ seuls seront autorisés un certain nombre de certificats de qualité de l’air, tout le monde a intérêt à les obtenir", a précisé la ministre au cours d’une visite dans les locaux d’Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France.
Payer 4,5 euros
Numérotées de 1 à 6, les vignettes seront de couleurs différentes et devront être collées sur le pare-brise du véhicule pour indiquer les niveaux de pollution. Le vert correspondra aux véhicules "propres" à savoir les électriques, gaz, hybrides. En revanche, les violet, jaune, orange, bordeaux et gris sont destinées aux autres types de voitures. Les automobilistes qui désirent obtenir le sésame doivent aller sur internet (www.certificat-air.gouv.fr) avec le numéro d’immatriculation de la voiture et en payant la somme de 4,5 euros, a expliqué Ségolène Royal sur le récit d’Europe1. Les vignettes seront ensuite envoyées par voie postale. Toutefois, les véhicules immatriculés avant le 31 décembre 1996 ne seront pas autorisés à obtenir de vignette.
Les municipalités utilisant les vignettes
Cette mesure écolo a été mise à la disposition des collectivités "qui souhaitent conduire des politiques volontaristes" dans la lutte contre la pollution de l’air, a souligné la ministre de l’Environnement. Parmi elles, Paris figure parmi les premières à utiliser ces vignettes. Une source ministérielle a ajouté que Grenoble (Isère) devrait aussi s’en servir dans la gestion des pics de pollution. Strasbourg (Bas-Rhin) et Bordeaux (Gironde) pourront également s’y mettre. Grâce à ce dispositif, de nouvelles mesures antipollution pourraient faire leur apparition. Les municipalités pourraient en effet appliquer l’interdiction pour les véhicules équipés de certaines pastilles de circuler les jours d’alerte aux particules fines. La limitation de l’accès à certaines zones aux véhicules les plus propres ou la proposition des tarifs de stationnement préférentiels seraient également envisageables.
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