Cet incident s’est produit quelques jours seulement après les prières musulmanes dans des écoles à Nice. Les collégiens ont pénétré dans l’église Saint-Roch, à Nice.
Une bande de collégiens est entrée à l’église Saint-Roch, à l’est de Nice dans la matinée du mardi 20 juin avant de s’asperger d’eau bénite. L’un d’entre eux a crié "Allah Akbar", selon Le Figaro.
Le premier adjoint au maire délégué à la Sécurité, Anthony Borré a rapporté les faits sur Twitter. Il a indiqué que la ville prend l’affaire "très au sérieux" et qu’il attend une "réponse ferme" du président des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginesy, compétent sur les collèges.
Le responsable de la ville lui a adressé un courrier. "Depuis le 29 octobre 2020 et l’attentat islamiste de la Basilique Notre-Dame dans notre ville, vous n’êtes pas sans savoir combien il peut être traumatisant pour nos concitoyens d’entendre de tels propos au sein d’une église et le souvenir douloureux que ces derniers peuvent ranimer", a-t-il écrit.
Le collégien mis en cause est scolarisé dans un établissement du département, mais les faits n’ont pas eu lieu dans le cadre scolaire. "Et alors ? Si c’est de la provocation, il faut que le département réagisse, que ce soit en se mettant en lien avec les parents et en renforçant les actions de sensibilisation dans les collèges", a indiqué un proche conseiller d’Anthony Borré.
Le département a ainsi rappelé que la collectivité n’a à sa charge que l’entretien des bâtiments dans les collèges et que l’ensemble du personnel encadrant les collégiens, personnel administratif et corps enseignant, relève de l’autorité de l’Education Nationale.
Le président des Républicains et député de la première circonscription des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, s’est exprimé sur Twitter en fin de journée. "A Nice, l’islamisme conquiert les âmes", a-t-il déploré. Il s’est contenté de rappeler les appels d’enfants à la prière dans les écoles et l’interpellation dimanche d’un fiché S faisant l’apologie du terrorisme sur l’avenue Jean Médecin.
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