L’avocat général a requis une peine de 8 ans de prison à l’encontre d’un sexagénaire accusé d’avoir violé, frappé et menacé de mort sa concubine.
La victime présumée qui a attendu plus de dix avant de porter plainte doit encore patienter quelques heures avant de connaître le verdict qui sera rendu à l’encontre de l’homme qui la fait souffrir pendant 40 ans.
L’avocat général a requis une peine de huit dans de prison à l’encontre de l’accusé poursuivi pour avoir violé, frappé et menacé à mort par sa concubine pendant une quarantaine d’années.
A la barre, la victime a éclaté en sanglots en écoutant les faits reprochés à son ex-concubin. Le récit de ses souffrances passées a été très dur à entendre pour cette femme aujourd’hui âgée de 61 ans.
L’accusé, âgé de 65 ans, aurait retenu de force sa conjointe au domicile familial durant plus de quarante ans (cf Linfo.re "Assises : elle a vécu l’enfer pendant 40 ans"). Décrit comme "tyrannique", l’accusé est resté calme durant l’audience, sans présenter de remords. Il reconnaît avoir violé son ex-compagne mais selon lui, "elle était un peu consentante". "C’était ma femme" a lancé l’homme face à la Cour pour expliquer ses actes.
Selon l’avocat de la défense, rien ne peut-être reproché à son client, "excepté un unique viol qui s’est passé il y a dix ans". Jean-Jacques Morel veut mettre l’accent sur le courage de son client qui " toute sa vie a travaillé dur" et rappeler aux jurés " qu’ on ne sait pas ce qu’il s’est passé dans l’intimité du domicile conjugal ".