Voitures, véhicules, moto, klaxon, 16% de la population soit 140 000 Réunionnais subissent les bruits routiers. C’est ce que révèle une étude de l’INSEE.
Les habitants du littoral sont davantage concernés à 24%. Un bruit supérieur à 55 décibel est considéré comme dérangeant.
"J’habite à côté de l’hôpital. Tous les jours ce sont les ambulances. la police, les hélicoptères", déclare un habitant du Chaudron.
Nathalie a choisi de vivre sur les hauteurs de l’île pour ne pas avoir à supporter le bruit de la ville. "Les bruits de la route après c’est normal, les gens vont travailler. Dans les hauts c’est plus calme plus rassurant".
En plus des transports terrestres il faut inclure l’aviation près de 10 000 personnes vivant à proximité de l’aéroport de Roland Garros sont impactées par les atterrissages et le décollage des avions.
Globalement, ce sont 24 % des Réunionnais vivant dans les bas qui sont exposés à des nuisances, soit six fois plus que dans les hauts.
Un bruit routier qui soulève des problématiques "ça va de la forte gène à des problèmes sur la santé . La population la plus modestes n’ont pas les ressources pour se protéger de ces bruits . Quand on vit dans un logement non climatisé on va devoir ouvrir les fenêtres voir les portes quand il faut chaud alors que dans un logement climatisé on va rester à clos fermé et ainsi moins subir les bruits de la route", explique Aurore Fleuret, cheffe de projet d’étude à l’INSEE Réunion.
Les nuisances sonores sur le littoral ne sont pas prêtes à s’atténuer.