En pleine crise des migrants, l’Europe va faire pression sur l’Afrique pour que cette dernière limite le flux migratoire vers la zone euro. François Hollande souligne pourtant que cette procédure ne devrait pas être source de tensions.
Le sommet de Malte : ses tenants et aboutissants
Les dirigeants européens sont actuellement en pleine concertation au cours du fameux sommet de Malte. Le débat principal porte sur le financement de nouveaux projets de développement pour freiner les départs de jeunes Africains vers l’Europe. Depuis ce mercredi 11 novembre à La Valette, capitale de Malte, les Européens entendent faire pression sur l’Afrique afin de limiter le flux migratoire vers l’Union Européenne.
La France, toujours en faveur de la migration
Lors d’une prise de parole sur cette mesure contre la crise des migrants, François Hollande campe sur ses positions en faveur de la migration. Pour lui, l’accueil en France se fera toujours pour les étudiants, les chefs d’entreprise et les artistes africains. Le problème résiderait surtout dans la fermeté "par rapport à la réadmission", à savoir le retour des étrangers en situation irrégulière dans leur pays d’origine.
L’Afrique et sa pleine responsabilité
Toujours d’après le président de la République, le sommet doit se focaliser "d’abord sur ce que l’Europe doit faire pour l’Afrique" afin de stopper ce phénomène migratoire. "C’est légitime de demander à l’Afrique et à certains pays, notamment les pays de transit, d’éviter de mettre des familles entières dans des situations de grande précarité, voire même de risque", insiste François Hollande.
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Migrants : "Il faut être ferme par rapport à la réadmission" dit Hollande à Malte