Une femme au foyer habitant à Rome a tué deux de ses jeunes fils à la hache avant de se pendre dans l’appartement familial. Elle avait déjà tenté d’assassiner son mari dans son sommeil.
Depuis lundi matin, les médias et la population italienne sont anéantis face à ce massacre qui s’est produit dans le quartier de San Giovanni, à Rome. Une mère de famille, femme au foyer âgée de 42 ans a voulu en finir avec toute sa famille.
Cette sordide affaire a débuté dimanche soir lorsqu’elle a poignardé son mari à l’abdomen pendant qu’il dormait à poings fermés. Les deux époux se sont ensuite violemment disputés. Puis Idris - le père de famille - s’est rendu à l’hôpital en calmant sa femme et en lui assurant qu’il n’irait pas la dénoncer.
Ne pouvant plus garder son secret, Idris avoue toute la vérité aux docteurs. Encore alité, il essaie de joindre sa femme pour s’assurer que tout va bien, mais en vain. Inquiet, le père de famille demande alors à un ami de faire un saut à l’appartement familial. Arrivé devant la porte de l’appartement situé au quatrième étage d’un immeuble, ce dernier assiste à une scène atroce : "Il y avait du sang partout" rapporte Metro News dans son récit.
Encore sous le choc, l’ami d’Idris appelle les secours et à leur arrivée, les policiers ont découvert une tuerie sans précédent : "les corps de deux enfants de 3 et 9 ans, tués à la hache, ainsi que celui de leur mère, Khadija El Fatkhani, pendue dans la salle de bains", commente cette même source. Une fillette de cinq ans, sauvée grâce à l’arrivée de l’ami de son père, était blessée, mais encore en vie. Elle a été admise à l’hôpital, mais son état est encore critique.
La mère de famille s’est servie d’une hache et d’un couteau encore baignés de sang au moment où les autorités sont arrivées sur place. Certains journaux italiens supposent que l’auteur de ce massacre, la quadragénaire, femme au foyer souffrait de dépression sévère. Le résultat de l’autopsie des trois corps donnera plus de précisions sur cette histoire sanglante survenue dans une famille d’émigrés marocains, visiblement sans histoires. Ils habitaient dans le quartier depuis dix ans.