La nuit dernière, un Boeing 747 d’Air France, assurant la liaison Rio de Janeiro-Paris avec 423 personnes à bord, a fait une escale forcée à Recife au nord-est du Brésil suite à une fausse alerte à la bombe, a annoncé la compagnie.
Selon un communiqué d’Air France reçu à Paris, "l’équipage du vol AF 443 Rio-Paris a été informé pendant le vol de croisière d’une menace de présence à bord d’un engin explosif".
"Conformément aux procédures prévues, le commandant de bord a décidé d’atterrir à Recife pour procéder à l’inspection de l’avion", stipule la compagnie aérienne.
Les 405 passagers qui se trouvaient à bord ont tous débarqué, puis "l’avion a été inspecté par les autorités compétentes" sans qu’aucun engin explosif ne soit découvert, selon Air France.
A noter également : "l’aéroport international de Gurapes, à Recife, a été fermé pendant une demi-heure", indique Infraero, l’organisme public qui gère les aéroports brésiliens. L’avion a ensuite été parqué sur une aire isolée. La police fédérale a d’abord inspecté la cabine, puis la soute et les bagages, apparemment sans trouver d’objet suspect.
Le vol doit atterrir à l’aéroport de Roissy demain matin - lundi 12 juillet - , a assuré aujourd’hui un porte-parole d’Air France. "Dans le respect des textes réglementaires qui régissent le temps de vol des équipages, le départ du vol AF 443 est prévu à 18H00, heure locale, avec une arrivée lundi à 10H00 (08H00 GMT) à Roissy-Charles-de-Gaulle", a expliqué à l’AFP le porte-parole. "Les 405 passagers sont hébergés dans des hôtels de Recife et des repas leur sont proposés", précise cette source.
Pour plus de précision : l’équipage est composé de trois pilotes et de quinze hôtesses et stewards, d’après la compagnie.
C’est sur ce même trajet Rio-Paris qu’un Airbus A330 d’Air France s’est abîmé le 1er juin 2009, en plein Atlantique au large de Recife, avec 216 passagers et 12 membres d’équipage. En dépit de plusieurs campagnes de recherche, l’appareil n’a toujours pas été retrouvé et l’accident est resté inexpliqué.