Ce week-end, pour la première fois, la compagnie aérienne Qatar Airways est à La Réunion à la recherche d’hôtesses de l’air et de stewards.
Considérée comme l’une des meilleures compagnies aériennes au monde, Qatar Airways est à La Réunion en quête de nouveaux personnels naviguants. Les candidats ont été appelés à se manifester ce samedi lors d’une campagne de recrutement organisée à l’hôtel Mercure Créolia à Saint-Denis.
Pour la première fois, la compagnie se déplace dans l’île à la recherche d’hôtesses de l’air et de stewards. Dans la description des postes proposés, les employés valent 5 étoiles, ils voyagent dans les destinations les plus prestigieuses et la seule concession est de se délocaliser à Doha au Qatar.
Mais d’après le témoignage d’un ancien employé, la vie du personnel est régie par l’entreprise. Il explique que là où les nouvelles recrues vont habiter, les hommes sont placés dans un même immeuble, les femmes dans un autre. Hormis lors des vols, hommes et femmes ont interdiction de communiquer ou même de se regarder.
"Ils cherchent des filles qui ont le profil européen mais qui savent se soumettre", explique Michel*, "ils cherchent la soumission. C’est pour cela qu’il y a beaucoup d’asiatiques."
En plus de cela, contester un ordre est un motif de licenciement. Et même s’il n’est pas interdit de consommer de l’alcool en dehors des heures de travail, il faut faire attention au moment de rentrer chez soi, des gardiens veillent.
Michel* raconte la mésaventure d’anciens collègues : "Ils sont revenus en taxi. Mais comme ils travaillent chez Qatar, il y a des gardes qui peuvent faire un alcootest. Et juste qu’il est positif, même pour un verre de vin, le lendemain il rentre chez lui ou c’est la prison."
Interrogée sur les conditions de travail des employés, l’entreprise n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.
Malgré cela, certains sont prêts à tout pour avoir du travail, comme Alexandre, qui s’est rendu à la campagne de recrutement ce matin : "Toutes les expériences sont bonnes à prendre. Je signe direct s’ils me prennent !"