Ce jeudi est marqué par la Journée international des Droits de l’Enfant, un moment privilégié pour se rendre compte "des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde". Il s’agit de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.
La Convention internationale des droits de l’enfant
Cette convention est un texte constitué de 54 articles. Elle a été adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu’"un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né".
Dans cette convention, il est aussi souligné qu’une enfant a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer. "Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s’engager".
Malgré l’existence de ce texte, il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. "Promouvoir les droits des enfants, c’est tout d’abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront véritablement respectés".
Une fois encore, la Journée internationale des Droits de l’Enfant vise à protéger les jeunes générations tout en dénonçant les injustices.
Le situation des Enfants en France
- Un million d’enfants pauvres
- 19 000 enfants maltraités
- 76 000 sont en danger dans un contexte familial dégradé et qui menace leur développement éducatif et/ou matériel quelque 240.000 enfants placés ou pris en charge
- 85 000 sont touchés par le saturnisme
- Record des suicides des 15-24 ans
- 150 000 filles et garçons quittent chaque année le système scolaire sans aucune perspective
- 15 000 ne suivent pas leurs cours alors qu’ils sont inscrits au collège ou au lycée et qu’ils n’ont pas encore 16 ans.
- 15 % des enfants qui arrivent au collège ne comprennent pas ce qu’ils lisent
Selon le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (Cofrade), "la France traite globalement bien ses 15 millions de moins de 18 ans, elle "peut mieux faire"".