Le juge des libertés et de la détention a accordé la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l’anesthésiste.
Le Figaro rapporte que dans l’affaire de la maternité d’Orthez, l’anesthésiste belge a bénéficié d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire.
L’anesthésiste belge de 45 ans, placée en détention provisoire le 2 octobre, a avoué avoir consommé de l’alcool le soir de l’accouchement d’une femme par césarienne dont il y a pris part dans la nuit du 26 au 27 septembre. La jeune mère de 28 ans a succombé à un arrêt cardiaque le 30 septembre à l’hôpital de Pau, où elle avait été admise en urgence, trois jours après l’accouchement dont le bébé est sorti sain et sauf.
Si le juge des libertés et de la détention avait décidé de lui accorder la remise en liberté sous contrôle judiciaire strict, le parquet de Pau avait fait appel. Ce dernier a estimé que les garanties de représentation de l’accusée, présentées par ses avocates lors d’une audience tenues mardi, n’étaient pas solides, a-t-on précisé de source judiciaire.
Les avocates ont proposé que l’accusé soit mis en cure pour son addiction à l’alcool dans un centre spécialisé en Haute-Vienne et logée dans un gîte de Dordogne.
Après avoir reconnu qu’elle souffrait d’"alcoolémie chronique", l’anesthésiste a été mise en examen. Les gendarmes qui voulaient l’auditionner deux jours après l’accouchement avaient relevé un taux d’alcoolémie de 2,18 grammes par litre de sang et sont tombés une dizaine de bouteilles d’alcool fort dans son appartement. L’intéressée a reconnu avoir consommé 50 cl d’un mélange de vodka et d’eau le soir des faits mais a nié avoir été ivre ce soir-là, estimant ses capacités à 70%.