L’anesthésiste mise en examen après le décès d’une de ses patientes à la maternité d’Orthez, a reconnu avoir bu de l’alcool le soir des faits. Elle assure néanmoins « n’avoir pas été ivre ».
Helga Wauters, l’anesthésiste belge mise en examen après le décès d’une de ses patientes fin septembre à la maternité d’Orthez, a reconnu avoir consommé de l’alcool le soir des faits, rapporte aujourd’hui le site 20minutes.fr. Elle a affirmé cependant qu’elle « n’était pas ivre » ce soir-là, d’après des sources judicaires.
« Le soir des faits, j’avais bu, une demi-bouteille d’un mélange de vodka et d’eau de 50 cl. Je n’étais pas ivre, j’étais à 70% de mes capacités », a déclaré l’anesthésiste de 45 ans. Ce matin, elle comparaissait devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Pau pour demander sa remise en liberté. La décision a été mise en délibéré et sera rendue jeudi matin.
Helga Wauters participait à Orthez à l’accouchement par césarienne, sous anesthésie générale, d’une femme âgée de 28 ans dans la nuit du 26 septembre. La jeune femme d’origine britannique mais de nationalité française a succombé suite à un arrêt cardiaque est décédée le 30 septembre à l’hôpital de Pau où elle a été transférée. Le bébé est hors de danger.
L’anesthésiste, qui a répondu à sa convocation par les gendarmes, s’était présentée avec 2,4 g/l d’alcool dans le sang et a reconnu souffrir d’un « problème pathologique avec l’alcool ». Elle avait été placée en détention provisoire le 2 octobre à la maison d’arrêt de Pau après sa mise en examen pour « homicide involontaire aggravé ».
Selon le parquet, elle présentait ce soir-là « un comportement bizarre », notamment « des difficultés d’expression, de compréhension et des problèmes de réactivité ».