Les réseaux sociaux sur le lieu de travail peuvent causer des dérives. Les affaires qui ont éclaboussé SFR en sont l’illustration.
Les affaires qui ont secoué SFR peuvent faire jurisprudence en matière de délits sur le lieu de travail lié aux réseaux sociaux, prévient le site 20minutes.fr. Deux nouveaux employés d’une boutique de l’enseigne à Antony, dans les Hauts-de-Seine ont été mis à pied pour avoir tenu des propos antisémites et misogynes sur Periscope pendant leurs horaires de travail.
La sanction tombe deux mois après que deux autres vendeurs de SFR ont été licenciés pour avoir détruit en direct sur Periscope, dans l’arrière-boutique, le téléphone d’un client "désagréable".
Les auteurs des propos inacceptables proférés sur Periscope ont été identifiés et mis à pied immédiatement. Merci de votre mobilisation.
— SFR (@SFR) 31 mai 2016
Depuis le premier cas de délit lié aux réseaux sociaux préjudiciable vis-à-vis d’un employeur qui remonte à 2010, les propos et actes diffusés sur internet se multiplient. Trois employés ont été licenciés pour avoir critiqué leur direction sur leur profil Facebook.
Mais Periscope, qui permet de diffuser un flux vidéo en direct, est en train d’introduire en France une nouvelle forme de dérapage sur les réseaux sociaux, celui qui se déroule en direct depuis le lieu de travail. En juin 2015, aux États-Unis, une journaliste qui avait essayé pour la première fois Periscope avait été licenciée pour s’être filmée en train de jouer de la guitare dans son bureau.