Déféré cet après-midi au parquet de Saint-Denis, Jean-Aldo Fraumens a été mis en examen pour trafic de drogue et placé en détention provisoire le temps de l’instruction.
Jean-Aldo Fraumens nie toujours son implication dans ce trafic présumé de 2 600 cachets d’ecstasy. Cet après-midi, il l’a encore répété au juge d’instruction. Cette affaire commence à Paris lorsqu’un colis contenant plus de 2600 cachets d’ecstasy a été saisi. Les douanes ont décidé de laisser partir le colis à destination de La Réunion dans le but d’interpeller le destinataire.
Le colis a été activement surveillé dès son arrivé sur le territoire réunionnais. C’est l’ex petite-amie de Jean-Aldo Fraumens qui a récupéré le colis à un bureau de poste de Saint-Denis.
Interpellée et placée en garde à vue, elle a toujours affirmé ne pas savoir ce que contenait le colis avant d’être mise en examen et remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Quant à Jean-Aldo Fraumens, il a été interpellé mardi 20 août à proximité de son domicile. Il est déjà connu des services de police et a été condamné en 2010 pour tentative de meurtre.
Déféré aujourd’hui au parquet de Saint-Denis, il a été mis en examen pour trafic de drogue et placé en détention provisoire le temps de l’instruction. Une mesure qui peut durer jusqu’à quatre mois renouvelable.
Les enquêteurs doivent maintenant déterminer l’importance de ce trafic de stupéfiants à La Réunion et surtout identifier l’expéditeur du colis. D’une valeur de 50 000 euros, les cachets d’ecstasy devaient être vendus dans les boîtes de nuit de Saint-Gilles.