Ce samedi 30 mars marque la journée mondiale des troubles bipolaires. Un rassemblement était donc organisé aujourd’hui au Port, pour lever le voile sur ce handicap invisible.
Si le 30 mars marque la journée mondiale de la bipolarité, c’est également l’anniversaire de Vincent Van Gogh. Le peintre a été diagnostiqué à titre posthume comme porteur probable de la maladie. Pour Denise, ce handicap a été diagnostiqué à la suite d’un licenciement professionnel.
"J’ai été licenciée au mois d’octobre puis hospitalisée sous contrainte au mois de janvier. En février j’étais à la clinique Flamboyants et j’ai été diagnostiqué très rapidement. J’ai fait ce qu’on appelle un virage de l’humeur. J’allais très mal, quand je suis sortie de l’hôpital, ma psychologue m’a conseillé de créer du lien. Je n’avais plus d’amis et de collègues", témoigne Denise.
En plus d’un traitement médicamenteux, il est primordial d’offrir un espace de parole aux personnes bipolaires. 20% d’entre eux décèdent d’un suicide. "La parole nous délivre, elle amène un apaisement. Le fait d’être en groupe permet aux personnes de se reconnaître et de se dire qu’elles ne sont pas seules", explique Romy Malbroukou, psychologue.
40% des personnes dépressives pourraient en fait souffrir de bipolarité. Un test sanguin sera commercialisé en France en 2024 pour diagnostiquer au plus tôt cette maladie.