L’équipementier automobile japonais Takata a fait une onzième victime aux États-Unis à cause de ses airbags défectueux.
L’agence américaine de sécurité routière (NHTSA) a annoncé jeudi 20 octobre la mort d’une onzième personne due aux airbags défectueux de Takata. D’après les détails confiés par l’instance, la victime était cette fois une femme de 50 ans, qui conduisait une Honda Civic. L’accident serait survenu le 30 septembre en Californie en raison de la soudaine rupture des airbags. L’agence rappelle que la voiture fait partie d’une série de véhicules Honda et Acura dont il faudrait réparer rapidement les airbags, notamment si ces derniers ont passé de longues périodes dans des régions humides.
L’équipementier automobile japonais Takata représente actuellement 20 % du marché des ceintures et airbags pour l’industrie automobile. Depuis déjà deux ans, il est empêtré dans cette affaire d’airbags viciés, avec quelque 100 millions d’exemplaires concernés par des rappels dans le monde. Parmi ces rappels, il en a été recensé près de 70 millions aux États-Unis. Si la cause véritable de ces airbags défectueux n’a pas précisément été identifiée, les spécialistes mettent en avant la combinaison de trois facteurs. À savoir, "un agent chimique incapable d’absorber l’humidité (nitrate d’ammonium), des conditions climatiques extrêmes (humidité et températures élevées) et une conception inadéquate", comme rapporté par le Figaro.
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