Entre un taux de satisfaction record et une élimination dans tous les cas au premier tour de la présidentielle, la candidature de François Hollande semble improbable. S’il veut reconquérir le cœur des Français, le président-candidat devra proposer de nouvelles offres de services publics.
Alors que le doute s’installe autour de sa candidature à l’élection présidentielle de 2017, le président de la République touche le fond des sondages. Sa cote de popularité est descendue à seulement 4%. Il serait même éliminé dès le premier tour dans toutes les configurations avec seulement 9% d’intention de vote. La journée du mardi a été plutôt noire pour le chef de l’Etat mis à part la baisse du chômage en septembre. Celui qui a conditionné son éventuelle candidature à l’inversion de la courbe se félicite de la "confirmation d’une tendance installée depuis début" 2016. Alors, François Hollande peut-il se représenter en 2017 malgré son impopularité record ?
Selon les éditorialistes politiques, la seule chance du président pour effectuer un second mandat, c’est de proposer de nouvelle offre. Selon les informations d’Europe 1, cette offre pourrait l’institution de "nouveaux services publics". Une sorte de service public individualisé, "à la carte" (soin mutuel, de solidarité et de proximité). La réflexion sur de telles offres semble sur le point d’être mise en place mais reste à détailler pour pouvoir attirer plus "d’adeptes". François Hollande aurait axé ses propositions sur deux points : "un projet de société qui concerne tout le monde et qui est capable de réactiver le clivage droite-gauche quand l’opposition promet des centaines de milliers de fonctionnaires en moins pour des services publics rabotés".
Le Premier ministre Manuel Valls s’est posé mercredi en garant de "l’espoir" et de la "fierté" de la gauche, refusant "l’abattement" de ses troupes à l’approche de l’élection présidentielle de 2017, à laquelle la participation de François Hollande semble compromise. Le Premier ministre a porté au micro de France Inter un "autre message", invitant son camp à être fier du travail accompli et à résister aux projets de la droite et de l’extrême droite, désormais "aux portes du pouvoir". "Les Français vont juger le bilan, ils vont aussi pouvoir comparer", a dit Manuel Valls, "convaincu, contre tous les pronostics, que nous pouvons représenter demain un espoir", a-t-il lancé.