Cela fait plus de 45 ans que le Régiment du Service Militaire Adapté est présent à la Réunion. Sa mission : former des jeunes en panne de projet et d’avenir pour faciliter leur insertion professionnelle. L’année dernière 1100 jeunes ont bénéficié d’une formation au RSMA. Pour le Lieutenant Colonel Christophe Fix, commandant en second du RSMA, Les valeurs de l’armée sont transposables à la culture d’entreprise.
Le RSMA c’est l’école des jeunes qui sont largués ?
C’est un peu stigmatisant et blessant pour les jeunes. Ce sont surtout des jeunes qui ont quitté les voies d’une scolarisation normale pour des raisons très diverses.
Il n’y a que l’armée pour resocialiser un jeune qui est au bord du chemin ?
Disons qu’on ne peut retirer à l’armée ce savoir faire bien spécifique d’effectivement bien resocialiser des jeunes en perte de repère. En tant que régiment d’abord nous utilisons des savoirs faire qui consistent à développer des valeurs militaires qui sont les valeurs que les futurs employeurs apprécieront.
A savoir, la discipline, la rigueur, la capacité d’écoute, le respect de l’autorité tout en sachant exprimer ses propres idées mais en respectant les formes. Et puis, ces jeunes apprennent à savoir faire preuve, progressivement d’autonomie.
Tout cursus chez nous est précédé d’un mois de formation militaire initiale. C’est une forme de mobilisation des énergies.
Quels sont ces jeunes qui viennent chez vous en formation ?
Ce sont des jeunes de 18 à 25 ans qui sont majoritairement non titrés, donc qui non pas de CAP et qui cherchent une nouvelle voie. Nous leur donnons le goût du travail et nous essayons de les orienter vers un métier qui va leur plaire. Le système éducatif s’adresse à une population de masse, et il n’est pas capable de s’attarder sur des jeunes qui méritent plus de temps et d’accompagnement.
Qu’apprennent-ils ?
Après leur formation militaire initiale, ils vont être orienté en direction de 33 formations possibles et 29 métiers sur 8 secteurs d’activité comme le bâtiment, les services de sécurité et des services, l’agriculture, la restauration ou la mécanique. Et les résultats sont excellents. L’an dernier nous avons eu 66% d’insertion.
C’est un peu stigmatisant et blessant pour les jeunes. Ce sont surtout des jeunes qui ont quitté les voies d’une scolarisation normale pour des raisons très diverses.
Il n’y a que l’armée pour resocialiser un jeune qui est au bord du chemin ?
Disons qu’on ne peut retirer à l’armée ce savoir faire bien spécifique d’effectivement bien resocialiser des jeunes en perte de repère. En tant que régiment d’abord nous utilisons des savoirs faire qui consistent à développer des valeurs militaires qui sont les valeurs que les futurs employeurs apprécieront.
A savoir, la discipline, la rigueur, la capacité d’écoute, le respect de l’autorité tout en sachant exprimer ses propres idées mais en respectant les formes. Et puis, ces jeunes apprennent à savoir faire preuve, progressivement d’autonomie.
Tout cursus chez nous est précédé d’un mois de formation militaire initiale. C’est une forme de mobilisation des énergies.
Quels sont ces jeunes qui viennent chez vous en formation ?
Ce sont des jeunes de 18 à 25 ans qui sont majoritairement non titrés, donc qui non pas de CAP et qui cherchent une nouvelle voie. Nous leur donnons le goût du travail et nous essayons de les orienter vers un métier qui va leur plaire. Le système éducatif s’adresse à une population de masse, et il n’est pas capable de s’attarder sur des jeunes qui méritent plus de temps et d’accompagnement.
Qu’apprennent-ils ?
Après leur formation militaire initiale, ils vont être orienté en direction de 33 formations possibles et 29 métiers sur 8 secteurs d’activité comme le bâtiment, les services de sécurité et des services, l’agriculture, la restauration ou la mécanique. Et les résultats sont excellents. L’an dernier nous avons eu 66% d’insertion.
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