Les surveillants du centre pénitentiaire de Saint-Pierre ont entamé une grève ce matin, protestant contre un manque de personnel. Une vingtaine d’entre eux sont rassemblés devant les grilles de la prison pour exprimer leur colère.
Dans les mois à venir, cinq surveillants de la maison d’arrêt de Saint-Pierre partiront à la retraite et ils ne devraient pas être remplacés par l’administration pénitentiaire. La surcharge de travail retombera ainsi sur les épaules des autres collègues restants. Une situation que les grévistes ont décidé de dénoncer.
Le non-remplacement de ces surveillants pénitentiaires suscite la colère de ces fonctionnaires, qui ont décidé de se mobiliser pour obtenir des postes supplémentaires. Depuis 6 heures ce matin, les surveillants ont cessé le travail et instauré un piquet de grève à l’entrée de l’établissement.
Aucune extraction ne sera assurée durant cette journée et les entrées et sorties de la maison d’arrêt sont rendues impossibles. A l’heure actuelle, aucune réunion de négociation n’est prévue avec la direction, cet entretien devant d’abord être validé en métropole.