Dans les années 60, la case Tomi a été populariser pour proposer des habitations abordables et plus solides aux Réunionnais.
Frédéric Jacquemart, architecte du CAUE, évoque la mise en place des cases Tomi.
"Dans les problématiques que nous rencontrons, cette case en bois avec matériau naturel renouvelable et pré-fabriqué est toujours d’actualité."
"À l’époque, on est en 1961. On a la plupart des Réunionnais qui habitent encore dans des paillotes ou cases en bois sous tôles. On leur propose aussi des maisons qui résistent aux cyclones."
"Il y a plusieurs modèles de cases Tomi. Il y a eu la case 61, appelée carrousel. On a eu la case 62, case 63, des systèmes mixtes entre bois et béton et avec case 64, on revient sur une case plus traditionnelle."
"Il y avait un slogan qui parlait du prix de trois oeufs par jour. C’était quelque chose de très abordable et cela permettait aux familles modestes de l’acquérir."
"Le crédit agricole était aussi pour permettre aux agriculteurs de pouvoir vivre dans des maisons plus agréables."
"Je ne pense pas que le succès se soit arrêté. En 1972, Monsieur Tomi créé la société Bourbon Bois. Il y a une reprise de certains éléments."