Le groupe Caillé doit rembourser 221 millions d’euros sur dix ans, avec une première échéance de 15 millions d’euros dans un an. Sans surprise, le Tribunal de Commerce a validé hier le plan de sauvegarde présenté François Caillé. Ce plan ne fait pas l’unanimité mais le Procureur a insisté : "Ce n’est pas une solution par défaut".
Sur les 45 entreprises que compte le groupe, 28 ont été placées en procédure de sauvegarde. 11 ont fait l’objet en juillet dernier d’une offre de reprise. Les candidats se sont présentés au Tribunal de commerce cette semaine et la plupart des sociétés ont trouvé un repreneur.
La quasi-totalité des activités placées en redressement judiciaire ont trouvé des repreneurs. Les reprises les plus importantes concernent dans un premier temps le pôle de location de voitures. Le groupe Hayot qui détient la filiale Renault s’empare du n°1 mondial en la matière : Hertz et Rent a car.
Le groupe Georges Michel, axé sur l’activité portuaire et l’activité de location de voiture, reprend quant à lui l’activité de location longue durée via l’enseigne Budget. Il s’agit de renforcer cette activité pour la rendre plus pérenne. Dans ce pôle, la totalité des emplois est préservée. Le montant total des reprises s’élève à 1,4 millions d’euros.
Le pôle moto est divisé en deux. Bourbon Bike et La Sogecore (qui détient la marque Honda) reprennent Zone Rouge. En ce qui concerne le dossier de BMW moto, 23 employés sur 33 ont été reclassés. Les 10 salariés restant devraient être reclassés dans le groupe.
La société Cadis fait partie des trois sociétés qui n’ont pas trouvé de repreneur. Installée au Port, l’entreprise spécialisée dans la vente de pièces détachées baissera le rideau dans les prochains jours. 23 salariés se retrouveront sur le bord de la route. Certains affichaient plus de vingt de carrière au sein du groupe Caillé.