Comme Amina et Jean-François avant de se lancer dans cette formation, près de 15% de la population réunionnaise ne sait ni lire ni écrire. Grâce à ces ateliers personnalisés et une méthode labellisée, ils sortent progressivement de l’illettrisme et parviennent à surmonter les difficultés du quotidien.
Aujourd’hui dans notre département, entre 100 000 et 110 000 personnes sont illettrées ; quasiment le même chiffre qu’il y a dix ans. Principale explication des formateurs : chaque année, 3000 personnes sortent du système scolaire, en ne maîtrisant ni la lecture ni l’écriture.
Les difficultés des Réunionnais dans ce domaine n’auraient rien à voir avec la pratique du créole selon les professionnels. La situation sociale, les difficultés économiques que connaissent encore aujourd’hui de nombreux foyers peuvent expliquer le fort taux d’illettrisme en 2011. Pour les formateurs, le créole constitue plutôt une aide, un vecteur de communication qui facilite l’apprentissage et les échanges entre les acteurs sociaux et la population.
Ce type de formation, environ 2000 personnes la suivent chaque année à la Réunion. Leur objectif est de d’obtenir le certificat de formation générale. Une première étape qui ouvre d’autres portes et facilite notamment la recherche d’emploi.
Les formateurs proposent également d’autres ateliers afin de développer les compétences de chacun.