Pour Rose-Marie et Herland Zettor, la vie semble s’être arrêtée le 30 décembre 2007. Ces deux habitants du Tévelave ont perdu leur jeune fils de 18 ans dans un accident de la route. La vitesse a provoqué la sortie de route du véhicule conduit par un dalon de l’adolescent. Depuis le drame, la douleur ne les quitte pas. Pour ces parents endeuillés, les mesures de prévention et de répression annoncées par l’Etat sont une bonne chose.
Comment survivre à la perte d’un enfant ? Rose-Marie et Herland Zettor se posent tous les jours la question. Dans leur maison du Tévelave, les photos de leur jeune fils étalées sur la table, ces parents restent inconsolables.
Le 30 décembre 2007, leur fils âgé de 18 ans a perdu la vie dans un accident de la route. Ce soir là, Guillaume part s’amuser en boîte de nuit. Sur le chemin du retour, alors qu’un de ses amis est au volant, la voiture fait une sortie de route et percute une remorque de plein fouet. Le choc est terrible et si le conducteur s’en sort sans dommages corporels, leur fils périt des suites de ses blessures à l’hôpital, trois jours plus tard.
La voix étranglée par l’émotion, Herland se souvient des circonstances. "C’était au niveau de Matutina, la voiture a fait une sortie de route et voilà c’est arrivé". Devant le tribunal, la vitesse a été pointée du doigt comme la première cause de ce drame terrible. par les experts. Rose-Marie ne peut retenir des larmes, se rappelant comme si c’était hier de ce nuit tragique, marquée à jamais comme celle où elle a perdu Guillaume, le plus jeune des trois fils de la fratrie." C’est très très très dur de vivre avec ça. On dort, on se réveille, ça ne s’efface pas", raconte t-elle.
Trois ans après la disparition de Guillaume, ses parents n’ont pu se résoudre à bouger les affaires entreposées dans la chambre de leur fils. Les meubles comme les souvenirs, de l’ordinateur au couvre lit, celle-ci est restée la même.
Pour cette famille, la vitesse a causée une perte irréparable. Pour cette raison, ils réclament davantage de contrôles sur les routes. "Il faut être plus sévère, surtout avec les jeunes", souligne Herland. En mémoire de leur garçon, Herland et Rose-Marie espèrent provoquer une prise de conscience en témoignant sur ce qu’ils ont vécu.