La préfecture de La Réunion et l’Agence régionale de Santé évoquent l’évolution de l’épidémie de Coronavirus à La Réunion. 321 personnes ont été touchées par la maladie, 11 cas autochtones sont dénombrés.
Le préfet de La Réunion et l’Agence régionale de Santé se sont exprimés ce vendredi lors du "point sanitaire" sur la progression de l’épidémie de Coronavirus à La Réunion.
Jacques Billant a pris la parole en premier et a rappelé la gravité de la situation. "Nous ne sommes qu’au début du combat", a-t-il assuré.
Le plus haut représentant de l’État à La Réunion est revenu sur l’importance de respecter le confinement actuellement en cours sur notre île. Les forces de l’ordre seront déployées et très présentes sur les routes du département ce week-end, a-t-il annoncé.
Le préfet de La Réunion a précisé qu’il n’y a pas de phénomène de surmortalité sur notre île au mois de mars. Le nombre de décès est d’ailleurs en baisse sur la période : -4,5%.
Les agences de la préfecture ont démarré des opérations de surveilance dans les commerces. Le préfet annonce qu’il prendra la parole à ce sujet la semaine prochaine et évoquera notamment les impacts sur l’emploi.
Le préfet de La Réunion a par ailleurs expliqué que plusieurs contraventions ont été dressées suite à l’application de l’arrêté d’interdiction de vente d’alcool à emporter à partir de 17 heures.
Le préfet a annoncé que le porte-hélicoptère se rendra d’abord à Mayotte pour livrer des colis alimentaires.
Il reviendra ensuite à La Réunion pour mettre en place un pont maritime entre les deux départements : il permettra d’acheminer le matériel médical d’une île à autre.
Jacques Billant a précisé qu’à son arrivée à La Réunion, toutes les configurations possibles du bâtiment militaire pour parer à toutes éventualités.
L’Agence régionale de Santé a ensuite fait le point sur la situation sanitaire. 13 nouveaux cas de Coronavirus ont été recensés à La Réunion sur les dernières 24 heures.
L’on dénombre donc 321 cas de Coronavirus. L’ARS précise qu’elle s’aligne maintenant sur les définitions des catégories de malades décidées par Santé Publique France. L’agence liste donc maintenant 50 cas autochtones "secondaires" et 11 cas autochtones.