A 13h10, les premiers camions ont quitté le conseil régional après avoir occupé les lieux pendant plus de deux heures. Au bord de l’asphyxie, les transporteurs et autres artisans du BTP se sont tournés vers les élus de la Région pour crier leur désarroi après s’être réunis toute la matinée au niveau du rond point de l’aéroport Roland Garros afin de se faire remarquer par le Premier ministre, François Fillon.
Après s’être réunis pendant des heures aux abords de l’aéroport Roland Garros afin d’être vus par le Premier ministre François Fillon, les transporteurs et autres artisans du BTP (Bâtiment et Travaux Publiques) se sont rendus devant les portes du conseil régional.
Dans un élan de spontanéité, les camionneurs ont décidé de se tourner vers les élus de la Région pour faire entendre leur voix.
Des dizaines de camions se sont donc positionnés aux abords de cette administration située au coeur du Moufia, à Saint Denis.
A 13h10, les premiers camions ont décidé de quitter les alentours de la pyramide inversée après plus de deux heures d’occupation et de négociations.
Sur place, la tension était à son comble : Paul Vergès a exigé le départ des manifestants afin de se rendre sur la Route des Tamarins.
Les pourparlers menés par le secrétaire général de la Préfecture ont finalement abouti au bout de trois tentatives.
Les manifestations disent avoir "cédé au chantage car ils ont l’assurance d’être reçus" par le Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, du Tourisme et des Petites et Moyennes Entreprises, Hervé Novelli vendredi 10 juillet.
Rester sur place aurait été synonyme de rendez vous annulé pour demain selon les manifestants qui ont donc accepté de quitter les lieux.
Après la Région, les transporteurs et autres artisans du BTP se sont rendus au Département où une délégation a été reçue en début d’après midi.