Nouveau point d’étape pour le dossier requins à La Réunion. Le Comité Opérationnel de Réduction duRisque Requins à La Réunion (CO4R) s’est réuni hier. Plusieurs communes ont manifesté leur intérêt pour un déploiement du projet Cap Requins sur de nouveaux sites.
Le Comité Opérationnel de Réduction du risque Requins à La Réunion (CO4R) a fait un nouveau bilan de la gestion du risque requins mercredi 30 avril. Un point d’étape du projet Cap Requins a été réalisé. Les premiers résultats "apparaissent encourageants", selon les acteurs du programme.
Dans le cadre du dispositif déployé dans les eaux saint-pauloises, 8 requins ont été prélevés depuis la mi-janvier : 3 bouledogues et 5 tigres. Si les résultats doivent encore être consolidés, plusieurs communes auraient demandé un déploiement du projet qui vise à évaluer la présence et le comportement des squales, sur de nouveaux sites.
Le dispositif d’expérimentation des vigies requin aux Roches Noires, associant la Ligue de surf et l’IRD, est par ailleurs entré dans sa phase de terrain. L’efficacité des vigies immergées est en cours de test. Des technologies innovantes ont été mobilisées. "Afin d’optimiser ses conditions d’expérimentation, ce dispositif pourrait être prochainement déployé sur de nouveaux sites, situés dans d’autres communes", précise la Préfecture dans un communiqué.
Les communes poursuivent par ailleurs leur travail de suivi des actions de réglementation. Elles ont présenté les mesures mises en oeuvre en matière d’information et d’aménagement des sites de pratique d’activités nautiques. Parmi les mesures : l’installation de signalétiques, les filets délimitant les zones de baignade de Boucan Canot et des Roches-Noires, ou encore le projet de mise en place de barrières électromagnétiques dans les mêmes zones.
Le représentant de l’Etat rappelle par ailleurs que la mesure d’interdiction de la baignade et de certaines activités nautiques, reconduite par arrêté du 12 février 2014 est applicable jusqu’au 15 septembre 2014. Il s’agit de "la seule qui permette, à ce stade, de garantir la sécurité des usagers de la mer et d’éviter les accidents", indique la Préfecture. L’interdiction doit être strictement respectée.
Si les activités nautiques non interdites, telles la plongée ou la pêche sous marine, restent possibles et ne sont pas soumises à une réglementation spécifique, le Préfet recommande aux pratiquants "d’effectuer ces activités en groupe, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer".