Le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, a tenu un meeting dans le nord ce dimanche pour présenter sa liste "Pour une Réunion Nouvelle" en présence de ces soutiens. Jean-Jacques Vlody qui a quitté le camp récemment est critiqué pour son choix.
Les militants et les soutiens de Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Joseph, candidat aux Régionales, étaient présents en nombre ce dimanche dans la salle candin pour un meeting.
Le point d’orgue a été la présentation de la liste électorale de l’union Progrès/PCR pour les Régionales nommée "Pour une Réunion nouvelle".
Ce serait justement la composition de la liste qui aurait poussé Jean-Jacques Vlody à claquer la porte, selon l’union Progrès/PCR.
Patrick Lebreton déclare à ce sujet : "Nous n’avons pas de frère, de femme, de soeur à placer. Nous n’avons d’ami ou de camarade à placer. À partir de ce moment-là, il faut accepter les règles. On a dit qu’il n’y aurait aucun des parlementaires - à part moi-même puisque je ne souhaite plus l’être en 2017 et qu’on veut faire une Réunion nouvelle."
Le député-maire de Saint-Benoît, Jean-Claude Fruteau ajoute : "C’est une vraie trahison pour de fausses raisons."
De son côté, Jean-Jacques Vlody, député PS, co-fondateur du Progrès a expliqué vendredi sur le plateau du Journal Télévisé pourquoi il ne restait pas derrière Patrick Lebreton pour les Régionales : "Le mouvement Progrès n’a jamais été dans mon esprit, ni dans celui de mes militants, l’opportunité pour quitter le parti socialiste et aller demain vers la création d’un parti autonome."
Pour Paul Vergès, ce retournement de situation n’est pas plus surprenant que ça : "Ils trahissent tous donc ce n’est pas une originalité."
Les militants sont eux plus touchés par le départ de Jean-Jacques Vlody : "C’est une trahison par rapport au fait qu’il a toujours été au Progrès et les socialistes. Maintenant, il est parti avec Huguette Bello. Pour moi, c’est pas juste."
Un autre déclare : "C’est très brusque ! Vraiment, on ne s’y attendait pas. C’est dur pour nous, on ne pensait pas ça. On est encore sous le choc."
Enfin, un soutien à l’union Progrès/PCR lance : "Je ne connais pas Jean-Jacques Vlody. Je sais que nous ici, nous sommes unis et puis nous allons mener la bataille."