La France a annoncé l’envoi d’aides humanitaires d’urgence au Congo-Brazzaville où une série d’explosions survenues dimanche dans une caserne militaire a fait au moins 150 morts et plusieurs centaines de blessés.
Une série d’explosions a secoué dimanche matin le cœur de Brazzaville, la capitale de la République du Congo. Les déflagrations ont été ressenties sur plusieurs kilomètres, donnant l’allure d’un véritable champ de bataille. De nombreux corps ont été brûlés et mutilés et les autorités locales ont fait état d’au moins 150 morts et plusieurs centaines de blessés.
Suite à ce drame, des pays amis, à l’instar de la France, ainsi que des ONG internationales ont proposé leur aide, a fait savoir le ministre congolais de la Communication, Bienvenu Okiemi.
« Dans ces circonstances particulièrement tragiques, je tiens à exprimer, à nouveau, la solidarité de la France aux autorités et au peuple congolais durement atteints par ce drame », a déclaré aux médias le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé.
« J’ai donné instruction au Centre de crise du Quai d’Orsay en liaison avec les autorités congolaises d’envoyer une aide d’urgence qui parviendra rapidement à Brazzaville », a ajouté le chef de la diplomatie française, sans préciser ni la valeur ni la nature de l’aide en question.
Le Maroc va également voler au chevet du Congo. Selon la presse marocaine, le déploiement d’un hôpital militaire de campagne ainsi que l’envoi d’un avion chargé de médicaments et de matériels médicaux étaient prévus dimanche soir.
Aux dernières informations, un court-circuit serait à l’origine de l’accident. « On sait qu’un court-circuit a eu lieu. Ce court-circuit a donné lieu à un incendie. Cet incendie s’est propagé à un dépôt d’armement... ce qui a donné lieu à une explosion majeure... qui a provoqué le décès d’un peu plus d’une centaine de Congolais... Il y a une enquête qui est menée pour savoir réellement ce qui s’est passé, s’il y a indemnisation », a indiqué à la presse Bienvenu Okiemy, ministre congolais de la Communication.
Pour rappel, cinq explosions très fortes se sont produites dimanche 4 février dans la matinée de 8 heures locales jusqu’à 10h45, faisant voler en éclats un dépôt de munitions, rempli d’obus et d’explosifs, dans la caserne militaire blindée Mpila, dans l’est de Brazzaville.