Des scientifiques ont embarqué à bord du palangrier l’Austral pour évaluer les ressources en légine et les autres stocks de poissons. Pour ces spécialistes, il s’agit d’accentuer l’effort de surveillance afin que l’activité halieutique puisse se développer dans un plus grand respect de l’environnement.
En moyenne ce sont près de 5800 tonnes de légine australe qui sont pêchées à chaque campagne. Ces périodes où la pêche est autorisée aux professionnels s’étendent d’ordinaire sur 45 jours. La légine est l’une des espèces les plus appréciées des Réunionnais. Réputée pour sa chair, elle est très répandue au large des îles Kerguelen.
C’est d’ailleurs dans ces eaux qu’une équipe de scientifiques embarqués à bord du palangrier L’Austral étudiera les ressources en légine et autres espèces. L’objectif est de faire état d’une part des stocks de poissons disponibles dans les eaux des terres australes et antarctiques françaises (T.A.A.F) et de l’autre, de faire évoluer la législation en fonction des résultats de ces observations.
Il s’agit également pour les professionnels et le Préfet qui délivre les autorisations de pêche de mettre l’accent sur l’effort de surveillance afin de lutter efficacement contre la pêche illégale.
Les professionnels de la mer placent en outre beaucoup d’espoir sur d’autres espèces comme le colin par exemple, un poisson sur lequel ont misé les Australiens.