Michael Schumacher (Mercedes) a estimé jeudi à Barcelone, où se déroulera dimanche le Grand Prix d’Espagne de Formule 1, que son début de saison s’effectuait "sur une bonne tendance" jusqu’à la dernière course en Chine.
BARCELONE (AFP) - Michael Schumacher (Mercedes) a estimé jeudi à Barcelone, où se déroulera dimanche le Grand Prix d’Espagne de Formule 1, que son début de saison s’effectuait "sur une bonne tendance" jusqu’à la dernière course en Chine.
"Quand j’ai annoncé mon retour en hiver, tout le monde était enthousiaste, c’était super. Là, je n’ai pas répondu aux attentes de certains, même si je rejoins les miennes, et (...) je suis critiqué. Mais la prochaine fois, quand je remonterai sur le podium, les mêmes personnes seront à nouveau enthousiastes", a-t-il raconté.
"Je ne reviens pas pour avoir une belle histoire dans les media ou pour y être critiqué. Je reviens parce que j’adore piloter. C’est pour ça que je suis là. Je me sens sur le bon chemin. Les choses s’amélioreront", a expliqué l’Allemand, remarquant que "la joie est naturellement plus grande quand on gagne".
"A Shanghai, ne vous inquiétez pas, j’étais très déçu. J’étais en colère après moi", a raconté +Schumi+, qui a terminé 10e du dernier GP.
"En Chine, ma performance n’a pas été bonne. J’étais sur une bonne tendance jusque là", a indiqué l’Allemand qui a comparé son retour à "la bourse". "Il y a des courbes ascendantes. Et parfois, elle repart à zéro. C’est ce qui m’est arrivé en Chine. On verra où j’irai après cela", a avancé Schumacher, qui s’est dit "calme et relax".
"Je sais que la voiture ne me convient pas parfaitement maintenant. Mais on attend de moi que j’arrive ici, que je m’assoie, et que je distance tout le monde", a-t-il rappelé, soulignant qu’il "ne (pensait) pas en arrivant dans une structure complètement nouvelle, recommencer (à son niveau de) Ferrari".
+Schumi+ a par contre félicité son coéquipier Nico Rosberg pour son "boulot fantastique". "Nous avons une voiture en 2e position au Championnat, avec seulement 10 points de retard, ce qui donne de la force à l’équipe", a-t-il remarqué.
Schumacher a aussi affirmé que le niveau des pilotes, bien que "très élevé", n’était "pas plus haut" qu’aux débuts de Fernando Alonso ou au temps de Mika Hakkinen.
"Ils étaient à ce même niveau. Mais il y a plus de voitures de même niveau en haut du panier, et les meilleurs pilotes sont dans ces voitures. Donc il y a un plus haut niveau de compétition", a-t-il analysé.
