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Après avoir été victime d’un violent accident lors du Grand Prix du Japon en 2014, Jules Bianchi a succombé à ses blessures un an plus tard. Aujourd’hui, la famille du pilote de Formule 1 veut que la FIA ainsi que l’écurie Marussia reconnaissent leur responsabilité.
Ce jeudi, la famille de Jules Bianchi a annoncé qu’elle intentait une action en justice en Grande-Bretagne, contre la Fédération internationale de l’automobile (FIA), ainsi qu’à l’écurie Marussia (pour laquelle courrait le pilote). Selon la famille, les actions d’une ou plusieurs parties visées par leur action en justice ont contribué à l’accident mortel. Par cette action en justice, les parents de Jules Bianchi souhaitent que les erreurs commises, au niveau de la sécurité, qui ont entraîné la mort de leur fils soient clairement identifiées.
Dans un communiqué publié par la BBC, la famille estime que des erreurs ont été commises dans "la planification, le calendrier, l’organisation et la gestion de la course" qui "a eu lieu dans des conditions dangereuses pendant la saison des typhons au Japon". Julien Chamberlayne, représentant de la famille Bianchi, a déclaré que "la mort de Jules Bianchi était évitable". Il estime également que toutes les actions entreprises doivent permettre "aux pilotes actuels et futurs d’avoir confiance en le fait que la sécurité en F1 est une priorité".
Jules Bianchi avait été gravement blessé le 5 octobre 2014 lors du GP du Japon à Suzuka. Sous une pluie battante, le pilote de 25 ans avait été touché à la tête après une sortie de route où il avait heurté une dépanneuse. Il s’était retrouvé dans le coma et est décédé le 17 juillet 2015 dans un hôpital de Nice. C’était le premier décès dû à un accident de F1 depuis Ayrton Senna en 1994.
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