Zinedine Zidane se dit favorable à l’augmentation des impôts des riches et au droit de vote des étrangers, deux mesures qui figurent dans le programme du président de la République François Hollande.
Zizou parle rarement de la politique mais l’icône de la France du football a choisi de se positionner concernant la taxation des plus riches mais également sur la question du droit de vote des étrangers. Il s’est donc livré dans un entretien accordé au Monde Magazine.
Interrogé sur les promesses de campagne de François Hollande, le héros du football français a répondu qu’il trouve tout à fait « logique » d’imposer à 75% les revenus supérieurs à un million d’euros annuels. « Je vis en Espagne, je paye mes impôts comme tout le monde. Aujourd’hui, avec ce qui se passe, on va demander de l’argent à ceux qui en ont. C’est logique », a-t-il soutenu.
« Je n’ai jamais eu de problèmes avec le fait de payer des impôts, de reverser 50 centimes pour un euro gagné. Je ne vis pas en France mais je ne vis pas dans un paradis fiscal … », a-t-il encore rajouté.
Accorder le droit de vote aux étrangers est l’autre promesse présidentielle sur laquelle le héros de la Coupe du Monde de 1998 est parfaitement d’accord. « Quelqu’un qui contribue, en payant ses impôts, à la vie active du pays, a le droit de voter. C’est juste ce que je pense », a-t-il déclaré.
Ce projet de François Hollande d’accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales permettrait en effet à Smaïl Zidane, un immigré algérien qui n’est autre que le père de Zizou, de voter pour la première fois sur le territoire français.
L’ancien meneur des Bleus fait donc sa propre lecture sur la politique en France mais il a assuré qu’il ne compte pas pour autant s’engager davantage dans ce monde si complexe. « Ne vous inquiétez pas. Zidane, il va rester à sa place », a-t-il promis.
L’unique fois qu’on l’a entendu parler de politique c’était en 2002, lorsqu’il appelait à voter contre Jean-Marie Le Pen au second acte de la présidentielle. « Quand je vois un certain M. Le Pen présent au second tour de l’élection présidentielle de 2002... Tout de suite, je me suis mobilisé. Je n’ai pas attendu qu’on vienne me chercher », a-t-il rappelé dans les colonnes du Monde Magazine.
Source : Le Monde Magazine