L’enfant du pays et double champion du monde de handball Jackson Richardson apporte tout son soutien au sélectionneur de l’équipe de France Laurent Blanc, pris dans la tourmente dans le cadre de l’affaire des quotas dans le monde du football professionnel. Accusé d’avoir tenu des propos discriminatoires, le sélectionneur des Bleus a été disculpé par la ministre des Sports, Chantal Jouanno.
L’affaire des quotas qui secoue le monde du football français a directement touché le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc. Auditionné par la Fédération Française de Football (FFF) hier dans la plus grande discrétion, l’entraîneur de l’équipe de France a dès le début de la polémique été soutenu par Zinedine Zidane, champion du monde en 1998. De plus, un comité de soutien a été né en faveur de Laurent Blanc et François Blaquart. L’ancien footballeur professionnel Patrick Guillou est à l’origine de la création de ce comité de soutien qui regroupe de grands noms du sport français dont le réunionnais - double champion du monde de handball - , Jackson Richardson.
L’objectif de ces personnalités du sport français est avant tout de marquer « un soutien total » au sélectionneur des Bleus mais également au directeur technique national de la FFF, François Blaquart. Le communiqué émanant de ce comité de soutien est clair : « Il ne saurait être question de les sanctionner, ni de les clouer au pilori ».
Pour l’heure, une cinquantaine de grands sportifs sont réunis au coeur de ce comité : des anciens footballeurs dont Emmanuel Petit et Dominique Rocheteau mais aussi du et du rugby, du basket et du handball avec Jackson Richardson er Thierry Omeyer.
De son côté, la ministre française des sports Chantal Jouanno a directement disculpé Laurent Blanc. Elle estime qu’il n’y a pas d’« atteinte à la loi sur les discriminations » dans l’affaire des quotas. Toutefois, la ministre estime que le Conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF) doit « décider de la poursuite ou non de la mission » du directeur technique national François Blaquart, en première ligne dans cette affaire.
A l’issue de la présentation des conclusions de la mission d’inspection dirigée par les inspecteurs du ministère des Sports, Chantal Jouanno a annoncé qu’ « Ii n’y a pas lieu de saisir la justice ». La ministre des Sports insiste sur le fait que rien ne permet de dire que le sélectionneur de l’équipe de France « cautionne des orientations discriminatoires ». « Il s’efforce de remettre les valeurs au coeur du jeu ».