Une médaille de moins pour la Biélorussie qui se trouve à la 26e place du classement général des médailles par pays. Disqualifiée pour dopage, la championne olympique du poids Nadzeva Ostapchuck s’est vu retirer sa médaille d’or.
Un coup dur pour la Bélarusse Nadzeya Ostapchuck, championne olympique du poids aux Jeux olympiques de Londres. Ce lundi, le Comité international olympique (CIO) a annoncé sa disqualification pour dopage et lui a retiré la précieuse médaille d’or qu’elle a décrochée lors des Jeux. Le CIO a en effet communiqué qu’elle a subi deux contrôles : la veille du concours et juste après sa victoire. Ces deux tests ont révélé la présence de la « méténolone », substance anabolisante interdites, dans ses urines.
Conséquence : « L’administration du CIO reçoit pour instruction de réattribuer les médailles, diplômes et épinglettes de médaillés aux athlètes qui se sont placées derrière Nadzeya Ostapchuk dans l’épreuve susmentionnée, les trois premières étant Valérie Adams, Nouvelle-Zélande, première, Evgeniia Kolodko, Fédération de Russie, deuxième, Lijiao Gong, République populaire de Chine, troisième. »
La Bélarusse, championne du monde 2005, avait créé la surprise en s’imposant avec un jet de 21,36 m, loin devant l’immense favorite Valerie Adams (20,70 m)- championne olympique en titre et triple championne du monde en titre- et la Russe Evgeniia Kolodko (20,48 m).
Apparemment, le CIO ne badine pas avec le dopage. Seuls deux athlètes exclus pour dopage sur dix ont eu le temps de prendre part aux compétitions. Cependant, quelques prétendants au podium olympiques sont tombés dans les mailles du filet avant de partir à Londres. Parmi eux, le tenant du titre du 50km marche, l’Italien Schwazer, l’espoir marocaine du 1500m Mariem Alaoui Selsouli ou encore l’haltérophile Turc Fatih Bayadar.