A Monaco, les premiers essais libres se déroulent le jeudi et non le vendredi. Il s’agit d’un cas unique dans le championnat.
A l’origine, l’Automobile Club de Monaco a pu choisir sa date d’organisation et avait pris le week-end de l’Ascension, histoire d’avoir le public sur place quatre jours au lieu de trois, explique l’Equipe, précisant ensuite que ce privilège est devenu une tradition, même si l’Ascension ne correspond pas toujours avec le Grand Prix, comme cette année.
Ce vendredi, jour sans Formule 1, la piste sera ouverte au public après les épreuves de GP2 et les spectateurs peuvent aussi s’approcher des stands et voir les équipes techniques travailler sur les monoplaces.
Il sera difficile de désigner un favori sur le circuit tortueux de Monaco, « où les qualifications seront primordiales et où les arrêts devraient être moins nombreux ».
Rémi Taffin, le directeur des prestations piste de Renault Sport Formule 1, confirme que Monaco représente un vrai casse-tête pour les ingénieurs et motoristes : « Monaco fait partie de ces courses qui mettent tout le monde sous pression, car la quête des réglages optimums est toujours une affaire de compromis », a-t-il expliqué. Avant de poursuivre : « Cela nécessite un énorme effort et nous passons plus de temps pour préparer cette course que n’importe quelle autre ».
Pou l’homme : « Ce circuit est contre-nature, car nous travaillons sur des vitesses basses, alors que quasiment tous les autres circuits sont à moyenne ou haute vitesse », et « le nombre élevé de virages signifie également que le moteur n’a pas beaucoup de répit et le refroidissement est une donnée cruciale. »
Par ailleurs, cette saison, quatre français seront au départ sur le circuit Monégasque, et à priori, Romain Grosjean (Lotus) serait le favori tricolore.